lundi 29 octobre 2012

psychogénéalogie? ou tuer le père...

un autre suicidé, issu d'un père suicidé...

http://agora.qc.ca/thematiques/mort/dossiers/ferron_jacques

Jacques Ferron (1921-1985), médecin et écrivain québécois, né à Louiseville, fils du notaire Joseph Alphonse Ferron, suicidé, et d’Adrienne Caron, qui mourra de tuberculose lorsqu’il avait dix ans. Il fit la majeure partie de son cours classique au collège Brébeuf à Montréal et, après son exclusion, il reçut son baccalauréat au collège de l’Assomption. Il étudia la médecine à l’université Laval. Il exerça d’abord sa profession dans l’armée de 1944 à 1945 en traversant le Canada d’un océan à l’autre. Puis pendant deux ans, il pratiqua la médecine à Rivière-la-Madeleine en Gaspésie avant d’ouvrir en 1948 un cabinet de consultation à Montréal dans le quartier de Rosemont. En 1949, après sa rupture avec son épouse Magdeleine Thérien, il s’établit à Jacques-Cartier, aujourd’hui Longueuil, où il acquit la renommée de soigner les gens avec une bonté généreuse et souvent gratuitement. En 1952, il épouse Madeleine Lavallée. En 1954, il devient membre de la direction du Congrès canadien pour la paix. En 1958, il se présente pour le Parti social-démocrate (PSD). En 1960, il fonde avec Raoul Roy l’Action socialiste pour l’indépendance du Québec. Avec des membres de sa famille, il fonde le Parti rhinocéros dont il sera à plusieurs reprises candidat défait. Grâce à sa sœur Madeleine, il côtoie les grandes figures du mouvement des automatistes, dont Paul-Émile Borduas, peintre, et surtout Claude Gauvreau*, poète et dramaturge. En 1966, il est omnipraticien à l’hôpital psychiatrique du Mont-Providence, aujourd’hui Rivière-des-Prairies, et, en 1970-1972 à l’hôpital psychiatrique de Saint-Jean-de-Dieu, aujourd’hui centre hospitalier Louis-H-Lafontaine. Durant la crise d’octobre 1970, lors de l’arrestation des membres du Front de libération du Québec (FLQ) Paul Rose, Jacques Rose et Francis Simard, il agit comme leur médiateur. En 1973, il assiste à un congrès de l’Union mondiale des écrivains médecins en Pologne. Il mourra à sa résidence à Saint-Lambert. Ses dernières années de vie marquées par la dépression* et sa mort, qui serait un suicide, demeurent entourées de mystère (Le cabinet du docteur Ferron, réalisation et scénario de J. D. Laffond, 2003; O. Tremblay, «Portrait d’un homme complexe», Le Devoir, les 8 et 9 novembre 2003).

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